Auto-édition : les étapes clés pour publier votre livre avec succès
L’auto-édition d’un livre de photographies en auto-édition peut sembler intimidante, mais c’est en réalité un processus passionnant et gratifiant. L’auto-édition permet de créer et de partager son travail photographique, en maîtrisant son projet de bout en bout mais aussi en l’assumant dans son intégralité …
En synthèse, voici les étapes clés pour créer son propre livre de photographie en auto-édition :
FORMALITÉS ET RÉFÉRENCEMENTS EN AUTO-ÉDITION
Cela se résume en 2 choses :
-
- Obtenir un numéro ISBN et créer le code barre EAN
-
- Essentiel si on dépasse les 100 exemplaires
-
- Délivré par l’AFNIL (il suffit de créer un compte sur leur site, remplir un formulaire et c’est fait !)
-
- À apposer sur le livre
-
- Obtenir un numéro ISBN et créer le code barre EAN
-
- Le dépôt légal
-
- Avant impression, inscription auprès de la BnF (depuis leur site)
-
- Après impression, envoi de 1 ou 2 exemplaires (± 300 exemplaires ou plus)
-
- Le dépôt légal
Et un beau jour …
N’hésitez pas à me poser des questions. Cela me permettra d’enrichir cet article sur l’auto-édition de livres de photographies.
Avant de vous lancer dans des logiciels de mise en page qui peuvent être complexes, je vous conseille de réaliser une maquette. Si vous êtes dans un Club Photo, utilisez les présentations probablement faites sur les séries. Procurez-vous quelques ouvrages spécialisés sur les séries / livres … Et utiliser le module livre de Lightroom. Il est simple à utiliser, permet des mises en pages variées, … vous pouvez-même aller jusqu’à l’impression de la maquette pour vérifier la mise en page, les textes et corriger les potentielles coquilles.
Créer une maquette réaliste avec les photos, textes, numéros de pages, …
Multiplier les relectures …
Demander de l’aide …
CHOISIR SON IMPRIMEUR ET RÉALISER LES FICHIERS À IMPRIMER
C’est une étape tout aussi cruciale que les autres. Il existe de nombreux imprimeurs en France et en Europe qui peuvent réaliser votre projet, sans compter le potentiel des sites en ligne. Ici, c’est une affaire de goûts, de convictions, de tarifs, de volonté d’être accompagné ou non sur ce volet.
Pour ma part, j’ai voulu travailler avec un imprimeur de manière responsable. Je me suis donc rapproché d’Escourbiac qui m’ont beaucoup aidé / conseillé sur le choix du papier, le format du livre, le nombre de pages, le prix de vente, le nombre de livres à produire et sur les fichiers PDF à envoyer (quand on n’a jamais fait c’est pas forcément toujours simple). Et j’ai même pu me rendre sur place le jour de l’impression pour voir la magie opérer (une belle expérience).
Mon livre étant composé de photographies mais également d’aquarelles (faites par Axelle), nous avons beaucoup travaillé sur la colorimétrie globale du livre pour éviter les variations de couleurs parasites – mes photos sont en noir & blanc et les aquarelles en couleur. Une option était de regrouper toutes les aquarelles dans un livret, mais je voulais que les aquarelles marquent les chapitres. Nous avons donc opté pour un détourage partiel des photos …
Merci à eux !
En fonction de la taille du livre et du type de couverture choisi, l’imprimeur peut fournir un canevas pour personnaliser vous outils de mise en page :
Un cahier des charges précise également les réglages pour les fichiers :
-
- Espace colorimétriques
-
- Création de PDF certifiés
-
- Modalités de contrôle des fichiers
J’ai fait le choix d’utiliser InDesign pour concevoir le livre. Cela me permettait de rester dans le monde d’Adobe (j’utilise Lightroom et Photoshop pour le traitement de mes images).
FORMALITÉS ET RÉFÉRENCEMENTS EN AUTO-ÉDITION
Cela se résume en 2 choses :
-
- Obtenir un numéro ISBN et créer le code barre EAN
-
- Essentiel si on dépasse les 100 exemplaires
-
- Délivré par l’AFNIL (il suffit de créer un compte sur leur site, remplir un formulaire et c’est fait !)
-
- À apposer sur le livre
-
- Obtenir un numéro ISBN et créer le code barre EAN
-
- Le dépôt légal
-
- Avant impression, inscription auprès de la BnF (depuis leur site)
-
- Après impression, envoi de 1 ou 2 exemplaires (± 300 exemplaires ou plus)
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- Le dépôt légal
Et un beau jour …
N’hésitez pas à me poser des questions. Cela me permettra d’enrichir cet article sur l’auto-édition de livres de photographies.
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RÉALISER LA MAQUETTE ET DÉFINIR SON PROJET
En tant qu’auto-éditeur, vous allez devoir gérer votre projet de A à Z … il est donc nécessaire de définir les compétences en votre possessions.
L’unique chose que nous sommes certains d’avoir en notre possession : les photos. Pour le reste, tout va dépendre de vos compétences et de votre budget. Si vous ne connaissez pas les logiciels de mise en page, vous allez devoir vous entourer d’une personne ayant ces compétences. C’est également valable pour la rédaction des textes, la retouche des images … bref, vous l’avez compris des compétences sont nécessaires pour créer un livre et vous ne les avez pas, un budget sera nécessaire (ou des bons copains).
Avant de vous lancer dans des logiciels de mise en page qui peuvent être complexes, je vous conseille de réaliser une maquette. Si vous êtes dans un Club Photo, utilisez les présentations probablement faites sur les séries. Procurez-vous quelques ouvrages spécialisés sur les séries / livres … Et utiliser le module livre de Lightroom. Il est simple à utiliser, permet des mises en pages variées, … vous pouvez-même aller jusqu’à l’impression de la maquette pour vérifier la mise en page, les textes et corriger les potentielles coquilles.
Créer une maquette réaliste avec les photos, textes, numéros de pages, …
Multiplier les relectures …
Demander de l’aide …
CHOISIR SON IMPRIMEUR ET RÉALISER LES FICHIERS À IMPRIMER
C’est une étape tout aussi cruciale que les autres. Il existe de nombreux imprimeurs en France et en Europe qui peuvent réaliser votre projet, sans compter le potentiel des sites en ligne. Ici, c’est une affaire de goûts, de convictions, de tarifs, de volonté d’être accompagné ou non sur ce volet.
Pour ma part, j’ai voulu travailler avec un imprimeur de manière responsable. Je me suis donc rapproché d’Escourbiac qui m’ont beaucoup aidé / conseillé sur le choix du papier, le format du livre, le nombre de pages, le prix de vente, le nombre de livres à produire et sur les fichiers PDF à envoyer (quand on n’a jamais fait c’est pas forcément toujours simple). Et j’ai même pu me rendre sur place le jour de l’impression pour voir la magie opérer (une belle expérience).
Mon livre étant composé de photographies mais également d’aquarelles (faites par Axelle), nous avons beaucoup travaillé sur la colorimétrie globale du livre pour éviter les variations de couleurs parasites – mes photos sont en noir & blanc et les aquarelles en couleur. Une option était de regrouper toutes les aquarelles dans un livret, mais je voulais que les aquarelles marquent les chapitres. Nous avons donc opté pour un détourage partiel des photos …
Merci à eux !
En fonction de la taille du livre et du type de couverture choisi, l’imprimeur peut fournir un canevas pour personnaliser vous outils de mise en page :
Un cahier des charges précise également les réglages pour les fichiers :
-
- Espace colorimétriques
-
- Création de PDF certifiés
-
- Modalités de contrôle des fichiers
J’ai fait le choix d’utiliser InDesign pour concevoir le livre. Cela me permettait de rester dans le monde d’Adobe (j’utilise Lightroom et Photoshop pour le traitement de mes images).
FORMALITÉS ET RÉFÉRENCEMENTS EN AUTO-ÉDITION
Cela se résume en 2 choses :
-
- Obtenir un numéro ISBN et créer le code barre EAN
-
- Essentiel si on dépasse les 100 exemplaires
-
- Délivré par l’AFNIL (il suffit de créer un compte sur leur site, remplir un formulaire et c’est fait !)
-
- À apposer sur le livre
-
- Obtenir un numéro ISBN et créer le code barre EAN
-
- Le dépôt légal
-
- Avant impression, inscription auprès de la BnF (depuis leur site)
-
- Après impression, envoi de 1 ou 2 exemplaires (± 300 exemplaires ou plus)
-
- Le dépôt légal
Et un beau jour …
N’hésitez pas à me poser des questions. Cela me permettra d’enrichir cet article sur l’auto-édition de livres de photographies.
QUEL STATUT POUR L'AUTO-EDITION ?
On est passionné de photos … et pourtant il faut parler avant tout de juridique et fiscalité !
Sans statut particulier, en France, il est possible de vendre des tirages mais en respectant certaines règles. Je ne vais pas développer ce sujet ici mais si vous n’êtes pas complètement au fait de ces lois, je vous encourage à consulter ce site : https://blog.droit-et-photographie.com/
La vente de livre, par définition ne peut pas rentrer dans le cadre de la vente de tirages signés et numérotés car ils sont non-numéroté et non-signé…
La vente de livre devient donc un acte commercial (Bénéfices non commerciaux). Il n’est pas possible de déclarer les profits dans la case « Traitements et salaires » (uniquement possible pour les droits d’auteur). En théorie, sans statuts particuliers, seule l’édition de 30 exemplaires signés n’est donc possible pour un particulier (même règle que pour les tirages). Dans la pratique, c’est beaucoup plus flou car l’administration fiscale peut autoriser des projets. Il convient donc d’envoyer au Service des Impôts des Particuliers / Entreprises une demande rescrit. Cela vous permettra de présenter votre projet, d’obtenir une réponse officielle de l’administration et donc de respecter la loi. Attention, chaque demande ne sera valable qu’à votre égard.
Pour rappel et si besoin, créer une structure, c’est simple, rapide et cela vous mets dans la légalité !
Mais quel type de structure commerciale créer ? Là encore il va falloir faire un choix car Artistes et Artisans n’ont pas les mêmes statuts et donc droits. En synthèse : Ventes de tirages (artiste) vs ventes d’articles ou de prestations (artisan). Cette décision devra également tenir compte de ce que vous voulez vendre au delà de votre livre. Je vous invite encore une fois à bien vous renseigner sur ce sujet. Il existe de bon ouvrage mis à jour régulièrement pour tenir compte des évolutions de l’administration.
Dans mon cas, j’ai un statut d’auteur photographe et mon service des impôts m’a autorisé la vente de mes livres sous ce statut. Bonne nouvelle ! Dans le cas contraire, j’aurai du créer une autre structure. Simple dans les faits mais toutefois contraignant en terme de gestion comptable quotidienne.
Pour vous aider dans vos démarches administratives 👉
RÉALISER LA MAQUETTE ET DÉFINIR SON PROJET
En tant qu’auto-éditeur, vous allez devoir gérer votre projet de A à Z … il est donc nécessaire de définir les compétences en votre possessions.
L’unique chose que nous sommes certains d’avoir en notre possession : les photos. Pour le reste, tout va dépendre de vos compétences et de votre budget. Si vous ne connaissez pas les logiciels de mise en page, vous allez devoir vous entourer d’une personne ayant ces compétences. C’est également valable pour la rédaction des textes, la retouche des images … bref, vous l’avez compris des compétences sont nécessaires pour créer un livre et vous ne les avez pas, un budget sera nécessaire (ou des bons copains).
Avant de vous lancer dans des logiciels de mise en page qui peuvent être complexes, je vous conseille de réaliser une maquette. Si vous êtes dans un Club Photo, utilisez les présentations probablement faites sur les séries. Procurez-vous quelques ouvrages spécialisés sur les séries / livres … Et utiliser le module livre de Lightroom. Il est simple à utiliser, permet des mises en pages variées, … vous pouvez-même aller jusqu’à l’impression de la maquette pour vérifier la mise en page, les textes et corriger les potentielles coquilles.
Créer une maquette réaliste avec les photos, textes, numéros de pages, …
Multiplier les relectures …
Demander de l’aide …
CHOISIR SON IMPRIMEUR ET RÉALISER LES FICHIERS À IMPRIMER
C’est une étape tout aussi cruciale que les autres. Il existe de nombreux imprimeurs en France et en Europe qui peuvent réaliser votre projet, sans compter le potentiel des sites en ligne. Ici, c’est une affaire de goûts, de convictions, de tarifs, de volonté d’être accompagné ou non sur ce volet.
Pour ma part, j’ai voulu travailler avec un imprimeur de manière responsable. Je me suis donc rapproché d’Escourbiac qui m’ont beaucoup aidé / conseillé sur le choix du papier, le format du livre, le nombre de pages, le prix de vente, le nombre de livres à produire et sur les fichiers PDF à envoyer (quand on n’a jamais fait c’est pas forcément toujours simple). Et j’ai même pu me rendre sur place le jour de l’impression pour voir la magie opérer (une belle expérience).
Mon livre étant composé de photographies mais également d’aquarelles (faites par Axelle), nous avons beaucoup travaillé sur la colorimétrie globale du livre pour éviter les variations de couleurs parasites – mes photos sont en noir & blanc et les aquarelles en couleur. Une option était de regrouper toutes les aquarelles dans un livret, mais je voulais que les aquarelles marquent les chapitres. Nous avons donc opté pour un détourage partiel des photos …
Merci à eux !
En fonction de la taille du livre et du type de couverture choisi, l’imprimeur peut fournir un canevas pour personnaliser vous outils de mise en page :
Un cahier des charges précise également les réglages pour les fichiers :
-
- Espace colorimétriques
-
- Création de PDF certifiés
-
- Modalités de contrôle des fichiers
J’ai fait le choix d’utiliser InDesign pour concevoir le livre. Cela me permettait de rester dans le monde d’Adobe (j’utilise Lightroom et Photoshop pour le traitement de mes images).
FORMALITÉS ET RÉFÉRENCEMENTS EN AUTO-ÉDITION
Cela se résume en 2 choses :
-
- Obtenir un numéro ISBN et créer le code barre EAN
-
- Essentiel si on dépasse les 100 exemplaires
-
- Délivré par l’AFNIL (il suffit de créer un compte sur leur site, remplir un formulaire et c’est fait !)
-
- À apposer sur le livre
-
- Obtenir un numéro ISBN et créer le code barre EAN
-
- Le dépôt légal
-
- Avant impression, inscription auprès de la BnF (depuis leur site)
-
- Après impression, envoi de 1 ou 2 exemplaires (± 300 exemplaires ou plus)
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- Le dépôt légal
Et un beau jour …
N’hésitez pas à me poser des questions. Cela me permettra d’enrichir cet article sur l’auto-édition de livres de photographies.
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- Choisir un thème : Tout d’abord, vous devez déterminer le thème de votre livre de photographies. Est-ce que ce sera une collection de photos de paysages naturels, d’animaux, ou d’une série d’événements ou de moments marquants que vous avez capturés en photo ? Le choix du thème peut être influencé par vos intérêts personnels, votre spécialité en tant que photographe ou encore les tendances actuelles dans le monde de la photographie.
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- Sélectionner les images : Après avoir choisi le thème, sélectionnez les images que vous souhaitez inclure dans votre livre. Cette étape peut être difficile car il est important de ne pas en mettre trop pour éviter de surcharger le livre et de ne pas en mettre trop peu pour éviter de laisser des vides dans le livre. Faites une première sélection d’images et demandez l’avis de personnes de confiance pour vous aider à faire un choix final.
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- Editer les images : Une fois que vous avez sélectionné vos images, vous devez les éditer pour les rendre prêtes pour la publication. Cela peut inclure des ajustements de luminosité et de contraste, la suppression de défauts ou des objets indésirables, et la retouche de l’image en général.
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- Concevoir la mise en page : La mise en page est une étape importante car elle définit la façon dont les images seront présentées dans le livre. Il est important de choisir un format adapté à vos images, un design qui est en accord avec votre thème et de laisser des espaces suffisants pour que les images ne soient pas entassées. Vous pouvez concevoir la mise en page vous-même à l’aide de logiciels de design tels que Adobe InDesign.
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- Faire imprimer le livre : Lorsque la conception est finalisée, vous pouvez passer à l’impression du livre. Il est recommandé de rechercher les imprimeurs spécialisés dans les livres de photographies pour un résultat de qualité. Vous pouvez utiliser des plateformes d’impression à la demande ou l’impression en nombre si vous avez un budget plus important.
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- Commercialiser votre livre : Une fois que votre livre est imprimé, il est temps de le partager avec le monde. Vous pouvez le vendre en ligne sur des sites comme Amazon ou votre propre site web, le présenter lors d’expositions et d’événements, ou encore le faire connaître auprès des librairies locales.
LA CHAINE DU LIVRE
Avant de se lancer tête baissée dans l’auto-édition d’un livre, il est nécessaire de connaitre les différents acteurs de la chaine du livre, le qui fait quoi et les types de contrats :
Personnellement, j’ai fait le choix de l’auto-édition principalement car je voulais réaliser personnellement mon livre mais également (il ne faut pas se le cacher) pour gagner plus par livre vendu … en revanche, c’est plus risqué car on est tout seul dans l’aventure (avec quelques copains qui veulent bien se prêter au jeu – j’en parle un peu plus loin) !
QUEL STATUT POUR L'AUTO-EDITION ?
On est passionné de photos … et pourtant il faut parler avant tout de juridique et fiscalité !
Sans statut particulier, en France, il est possible de vendre des tirages mais en respectant certaines règles. Je ne vais pas développer ce sujet ici mais si vous n’êtes pas complètement au fait de ces lois, je vous encourage à consulter ce site : https://blog.droit-et-photographie.com/
La vente de livre, par définition ne peut pas rentrer dans le cadre de la vente de tirages signés et numérotés car ils sont non-numéroté et non-signé…
La vente de livre devient donc un acte commercial (Bénéfices non commerciaux). Il n’est pas possible de déclarer les profits dans la case « Traitements et salaires » (uniquement possible pour les droits d’auteur). En théorie, sans statuts particuliers, seule l’édition de 30 exemplaires signés n’est donc possible pour un particulier (même règle que pour les tirages). Dans la pratique, c’est beaucoup plus flou car l’administration fiscale peut autoriser des projets. Il convient donc d’envoyer au Service des Impôts des Particuliers / Entreprises une demande rescrit. Cela vous permettra de présenter votre projet, d’obtenir une réponse officielle de l’administration et donc de respecter la loi. Attention, chaque demande ne sera valable qu’à votre égard.
Pour rappel et si besoin, créer une structure, c’est simple, rapide et cela vous mets dans la légalité !
Mais quel type de structure commerciale créer ? Là encore il va falloir faire un choix car Artistes et Artisans n’ont pas les mêmes statuts et donc droits. En synthèse : Ventes de tirages (artiste) vs ventes d’articles ou de prestations (artisan). Cette décision devra également tenir compte de ce que vous voulez vendre au delà de votre livre. Je vous invite encore une fois à bien vous renseigner sur ce sujet. Il existe de bon ouvrage mis à jour régulièrement pour tenir compte des évolutions de l’administration.
Dans mon cas, j’ai un statut d’auteur photographe et mon service des impôts m’a autorisé la vente de mes livres sous ce statut. Bonne nouvelle ! Dans le cas contraire, j’aurai du créer une autre structure. Simple dans les faits mais toutefois contraignant en terme de gestion comptable quotidienne.
Pour vous aider dans vos démarches administratives 👉
RÉALISER LA MAQUETTE ET DÉFINIR SON PROJET
En tant qu’auto-éditeur, vous allez devoir gérer votre projet de A à Z … il est donc nécessaire de définir les compétences en votre possessions.
L’unique chose que nous sommes certains d’avoir en notre possession : les photos. Pour le reste, tout va dépendre de vos compétences et de votre budget. Si vous ne connaissez pas les logiciels de mise en page, vous allez devoir vous entourer d’une personne ayant ces compétences. C’est également valable pour la rédaction des textes, la retouche des images … bref, vous l’avez compris des compétences sont nécessaires pour créer un livre et vous ne les avez pas, un budget sera nécessaire (ou des bons copains).
Avant de vous lancer dans des logiciels de mise en page qui peuvent être complexes, je vous conseille de réaliser une maquette. Si vous êtes dans un Club Photo, utilisez les présentations probablement faites sur les séries. Procurez-vous quelques ouvrages spécialisés sur les séries / livres … Et utiliser le module livre de Lightroom. Il est simple à utiliser, permet des mises en pages variées, … vous pouvez-même aller jusqu’à l’impression de la maquette pour vérifier la mise en page, les textes et corriger les potentielles coquilles.
Créer une maquette réaliste avec les photos, textes, numéros de pages, …
Multiplier les relectures …
Demander de l’aide …
CHOISIR SON IMPRIMEUR ET RÉALISER LES FICHIERS À IMPRIMER
C’est une étape tout aussi cruciale que les autres. Il existe de nombreux imprimeurs en France et en Europe qui peuvent réaliser votre projet, sans compter le potentiel des sites en ligne. Ici, c’est une affaire de goûts, de convictions, de tarifs, de volonté d’être accompagné ou non sur ce volet.
Pour ma part, j’ai voulu travailler avec un imprimeur de manière responsable. Je me suis donc rapproché d’Escourbiac qui m’ont beaucoup aidé / conseillé sur le choix du papier, le format du livre, le nombre de pages, le prix de vente, le nombre de livres à produire et sur les fichiers PDF à envoyer (quand on n’a jamais fait c’est pas forcément toujours simple). Et j’ai même pu me rendre sur place le jour de l’impression pour voir la magie opérer (une belle expérience).
Mon livre étant composé de photographies mais également d’aquarelles (faites par Axelle), nous avons beaucoup travaillé sur la colorimétrie globale du livre pour éviter les variations de couleurs parasites – mes photos sont en noir & blanc et les aquarelles en couleur. Une option était de regrouper toutes les aquarelles dans un livret, mais je voulais que les aquarelles marquent les chapitres. Nous avons donc opté pour un détourage partiel des photos …
Merci à eux !
En fonction de la taille du livre et du type de couverture choisi, l’imprimeur peut fournir un canevas pour personnaliser vous outils de mise en page :
Un cahier des charges précise également les réglages pour les fichiers :
-
- Espace colorimétriques
-
- Création de PDF certifiés
-
- Modalités de contrôle des fichiers
J’ai fait le choix d’utiliser InDesign pour concevoir le livre. Cela me permettait de rester dans le monde d’Adobe (j’utilise Lightroom et Photoshop pour le traitement de mes images).
FORMALITÉS ET RÉFÉRENCEMENTS EN AUTO-ÉDITION
Cela se résume en 2 choses :
-
- Obtenir un numéro ISBN et créer le code barre EAN
-
- Essentiel si on dépasse les 100 exemplaires
-
- Délivré par l’AFNIL (il suffit de créer un compte sur leur site, remplir un formulaire et c’est fait !)
-
- À apposer sur le livre
-
- Obtenir un numéro ISBN et créer le code barre EAN
-
- Le dépôt légal
-
- Avant impression, inscription auprès de la BnF (depuis leur site)
-
- Après impression, envoi de 1 ou 2 exemplaires (± 300 exemplaires ou plus)
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- Le dépôt légal
Et un beau jour …
N’hésitez pas à me poser des questions. Cela me permettra d’enrichir cet article sur l’auto-édition de livres de photographies.